Une arme redoutable : le déficit foncier
Vous louez un bien immobilier ?
Si vous dégagez un déficit foncier, sachez que celui-ci est automatiquement imputable sur vos revenus.
Plus la tranche d'imposition est élevée, plus les économies d'impôts réalisées en cas de déficit foncier sont importantes.
Définition du déficit foncier : Les charges déductibles doivent être supérieures au revenu brut foncier.
Lorsque vous louez un bien immobilier, les loyers perçus sont imposés après déduction de certaines charges.
Les charges déductibles sont les suivantes :
• charges liées à l'exploitation du bien immobilier :
• frais d'agences immobilières
• primes d'assurances
• charges de copropriété
• taxe foncière
• charges liées aux intérêts d'emprunts :
• intérêts d'emprunts pour l'acquisition, la réparation ou l'amélioration du bien
• les frais associés aux intérêts
• charges liées aux travaux de réparation, d'entretien et d'amélioration
Si au cours d'une année fiscale les charges déductibles sont supérieures au revenu brut foncier, on parle alors de déficit foncier.
Selon l'article 156-I-3 du CGI, même quand un déficit a été déduit du revenu, le logement doit continuer à être mis en location pendant une durée de 3 ans.
Déficit foncier : imputation sur les revenus
Lorsque vous dégagez un déficit foncier, celui-ci est automatiquement déduit de vos revenus. Cependant, selon les cas, il peut être imputé sur le revenu foncier ou sur le revenu global. Sur le revenu global dans la limite de 10 700 €. Si le déficit dépasse la limite de 10 700 € par an, le restant s'impute sur les revenus fonciers suivants, pendant 10 ans.